
Éclats de Pâques 2025 … en cours !
Le rendez-vous pascal ? Notre source … inépuisable ! Nous y puisons abondamment, encore et encore, pour mieux la partager. Nous avons jusqu’à Pentecôte pour envoyer quelques mots sur accueil@cathoudanais.fr … et suivons l’actualité des 50 jours de fête sur www.cathoudanais.fr/temps-pascal.


Des Rameaux à Pâques : une traversée vers la Lumière. Merci. Merci pour tous les moments d’étude de la Parole, de prière et de louange qui m’ont permis de vivre une retraite pascale au sein de la paroisse. Merci pour ces moments fraternels, partagés avec d’autres paroissiens de tous âges. Maintenant, dans le silence, en suivant l’exemple de Marie, conserver avec soin toutes ces choses en son cœur et les méditer. (Elisabeth, Adainville)
Comment exprimer pour moi les émotions ressenties : vivre les Rameaux à Maulette, la Cène et l’Office de la Passion en paroisse, et enfin la Messe de la Résurrection à Rome ? J’ai reçu la Bénédiction de notre Saint-Père et cette fête de Pâques est exceptionnelle pour moi. Dans les jardins du Vatican cet après-midi, je suis très troublée, émue mais aussi confiante en l’Église. Je n’ai pas pu me recueillir dans la Basilique Saint Pierre mais dans l’église de la Trinité-des-Monts où repose, pour le Jubilé, une relique de Sainte Thérèse de Lisieux, ses dernières paroles résonnent particulièrement en ces jours de deuil : « Je ne meurs pas, j’entre dans la Vie. » Mes prières accompagnent tous mes proches et les paroissiens du Pays Houdanais. (Florence, Maulette)



Bourdonné ?! C’est un endroit discret, une grande et longue église qui pourrait accueillir bien des personnes, mais où règne surtout le silence… Pourtant plusieurs se sont réunis pour remonter leurs manches et la frotter en vue d’accueillir la Résurrection, et en 2 séances 7 personnes en tout ont participé. Pourtant le samedi Saint à midi, une prière Ukrainienne s’élevait fortement depuis la voix d’une personne agenouillée devant la croix de son Seigneur, inspirant le respect. Ne voulant pas déranger un couple ressortait de l’église comme j’y entrais et j’ai fait de même… Pourtant, quoique déjà close à 19 heures, j’ai pu voir un Musulman en prière sur le parking non loin de sa porte , agenouillé sur son tapis de prière en direction de La Mecque, et moi, gênée de troubler cette prière en passant en voiture… Pourtant, nous étions un peu plus nombreux aux Laudes du samedi et aux vêpres de la Résurrection…. Seigneur, donne-nous la Confiance et l’Espérance. (Isabelle, Bourdonné)
Le jour des Rameaux, nous avons nettoyé l’église avec une dizaine de volontaires adainvillois. Même si ce n’était pas un événement liturgique, nous l’avons vécu comme un beau moment de communion pour notre Seigneur. Et nous étions une quinzaine pour le chemin de croix. (Juliette, Adainville)





À Tacoignieres retrouvailles dans une grande joie avec quelques personnes pour les laudes le jeudi et le vendredi saint à 9h. Puis chemin de croix à 15 h par quelques « saintes femmes ». Ces moments qui nous unissent à la suite de notre Seigneur sont vraiment merveilleusement vécus ; une certaine complicité partagée (un avec Jésus) . Cela nous a emmené à dire que chaque année, nous marquerons la semaine sainte par les laudes sans hésitation, dans la joie pascale !
Puis la nuit pascale ( une centaine d’entre nous réunis devant le parvis de notre église paroissiale à trois heures du matin : Qui l’eut cru ? bougie à la main pour rencontrer le Ressuscité ! Vivre ce temps fort de la Résurrection ! Lumière du Christ ! Nous rendons grâce à Dieu ! Merci Jésus d’avoir donné ta vie pour nous nous sauver .Vive Pâques ! (Charlotte, Tacoignières)
Une église comble pour ce dimanche de Pâques à Septeuil, Beaucoup de jeunes couples avec leurs enfants…. Quelle joie de fêter, le Christ ressuscité dans une assemblée festive. (Jocelyne, Septeuil)
« Cette vigile Pascale m’a permis d’être en prière/contemplation grâce à la nuit et à la lumière. Se retrouver au milieu de la nuit à écouter la Genèse avec, comme seul éclairage, la lueur des cierges a fortement résonné en moi. Cette lumière dans la pénombre m’a fait penser aux premiers éclats de l’univers. Enfin recevoir l’eucharistie au soleil levant, fut pour moi commencer une vie nouvelle aux côtés du Christ. (Alexis; Tours)
Ce que nous avons vécu jusque là dans ce temps de Pâques ? Quant à moi, difficile à expliquer, facile à vivre, presque malgré moi je vis au jour le jour, très présente au moment présent, sans plus le poids de l’instant d’après que j attendais toujours et qui me frustrait au présent, insatisfaite de ne pas être déjà demain. C’est arrivé comme un cadeau, une grâce, un modèle à suivre… indépendant de ma volonté. Et du coup les journées sont passées très vites mais ont été très denses humainement. Tout avec Dieu rien que pour aujourd’hui… (V., Gambais)
Pour nous c’était un moment inoubliable avec les préparations pour la Première Communion de nos enfants. Le rapprochement de Jésus Ressuscité plus fort que jamais ! (Malwina, St-Martin-des-Champs)
Pâques : quelle traversée dans la nuit vers cette joie si lumineuse , qui nous restaure au plus intime de notre âme! Le baptême des catéchumènes est une telle source de vie avec l’Eucharistie ! Le souffle de l’Esprit Saint dans la confirmation illuminait le visage de ceux qui recevait ce sacrement. La mort du pape François au premier jour de l’octave m’a aussi bouleversé … Nous sommes dès à présent appelé à être témoin de cette Espérance qui nous est donnée pour que nous en vivions dans notre quotidien jour après jour ! (Céline, Béhoust)



Je me suis senti purifié et homme nouveau. J’ai ressenti une libération de ma vie d’avant. La lumière fuse en moi grâce aux prières de la journée. Je me sens plus proche de dieu. (Norman, Houdan)
Durant le catéchisme de la semaine sainte, nous avons joué la Cène, et non juste parlé entre nous. Cela m’a vraiment plongé dans l’histoire. Ensuite, le baptême par immersion me rappelle quand Jésus s’est plongé dans le Jourdain, c’est une expérience physique intégrale qui saisit tous les sens. La joie et la chaleur de l’assemblée pendant le baptême m’a vraiment fait sentir mon entrée dans une grande famille. (Mélyssandre, 10 ans, Condé)
J’ai beaucoup aimé la semaine sainte et les réunions du matin, particulièrement la Cène où l’on a refait ce que Jésus à fait. Tous les jours je retrouvais mes camarades avec beaucoup de joie. Ce fût la première fois de ma vie que je me levais aussi tôt (2h) pour le baptême, j’étais impatient et très stressé d’entrer dans l’eau car elle était trop froide. Avec surprise, immédiatement après la sortie du bain, j’avais chaud. Toute la semaine et le baptême resteront un souvenir joyeux à jamais. (Jocelyn, 9 ans, Condé)
Je suis contente de mon baptême, et j’ai beaucoup aimé plonger dans l’eau. (Alyénore, 5 ans, Condé)
C’est en ce qui me concerne ma première fête de Pâques. Il s’est passé beaucoup de choses du début du carême jusqu’à ladite célébration. Certaines que j’ai vécu de loin, d’autres de bien plus près. C’était une période intense de travail sur le plan professionnel, et j’ai d’ores-et-déjà décidé de mieux m’organiser l’année prochaine pour vivre cette période de manière plus impliquée. Je suis quoiqu’il en soit heureux d’avoir pu traverser cette période en me rapprochant notamment de certains paroissiens. De la première personne qui m’a adressé la parole dans l’église de Houdan, à mon accompagnateur en catéchuménat, en passant par les membres de la chorale Pentecôte. Bénéficier de l’honneur de décorer le Cierge Pascal fût également une expérience intéressante et inspirante, qui contribuera, à chaque fois que je la croiserai, à me rappeler à quel point croiser le chemin du Christ m’a rendu l’espérance. (Joris, Houdan)
Pâques 2025… Après la si belle célébration du jeudi saint dans notre Paroisse, nous la quittons pour rejoindre une partie de notre famille dans le Sud-Ouest. Alors que pendant les vacances, cette grande église paroissiale n’est jamais pleine, ce dimanche de Pâques … elle débordait de gens « jamais vus », ceux qui disent maladroitement « merci » quand ils reçoivent la communion, et tous ceux, très nombreux, qui demandent humblement à être bénis … Quelle joie de vivre ici et partout, avec le peuple de Dieu en marche, cette recherche du Christ ressuscité !! Alléluia ! (Catherine, Gambais)



Une Vigile Pascale au cœur de la nuit d’une année jubilaire ne manque ni de sel, ni de jeux de lumières. C’est au sel de la terre que Jésus nous identifie. C’est à la lumière éternelle que nous sommes convoqués.
Le carême 2025 en était la première épreuve, comme une invitation à tenir ferme et libre dans la Foi par la beauté d’un désert exigeant de nous résistance, endurance et détermination.
Le Triduum en fut la seconde. De l’intensité de la Cène nous invitant au service mutuel sacramentel, en plein cœur palpitant de l’église de Houdan, jusqu’au chemin de croix dans l’église de Béhoust, en pur miroir compassionnel, s’inscrivant dans nos corps en tant que « folie de la croix », seule sagesse ultime au cœur de Dieu. « Notre faiblesse peut s’élever au-dessus d’elle-même parce que la force de Dieu s’est rendue faible au-dessous d’elle-même. » écrit Saint Benoit. Vient ensuite le repos attentif du Samedi Saint. Et voilà que vers trois heures du matin, nous sommes invités devant l’église de Houdan dans le silence afin qu’Adonaï allume en nous, par paliers liturgiques, le feu surnaturel de la résurrection. L’assemblée de la Vigile se fait priante au son du texte sacré. Nous exultons lentement sur la vague de l’éternité.
Le lendemain, nous apprenons le décès de notre Pape François qui, la veille encore, nous bénissait de la place Saint-Pierre. Un franc défenseur du Christ nous quitte et, comme notre Seigneur sur la croix, semble revenir au Père par un passage nouveau initié par le premier-né d’entre les morts. Au terme de son merveilleux pèlerinage d’espérance, François nous a tout donné. Pour lui enfin, « tout est accompli ».
(Benoit, Richebourg)
Nous avions en pension les petits enfants durant cette semaine Sainte : la méthode Montessori appliquée au »caté » fût un éblouissement pour eux et pour nous. Après avoir célébré les Rameaux dans leur paroisse avec leur parents, ils ont approfondi jour après jour les lieux, les actes, les textes et leur signification. Ils ont vécu la Messe de Pâques avec une bien meilleure compréhension. Merci à l’ensemble de l’équipe de les et nous avoir préparés à cette Fête. Et puis : Joie d’accueillir les nouveaux jeunes et adultes : Baptisés / Confirmés / Eucharistiés : au moment, ou notre Eglise fait œuvre de vérité sur des faits sordides, le Christ frappe à la porte de personnes qui ne le connaissaient pas. Elles acceptent de se laisser interpeller par Lui. A l’inverse de ce qu’écrivait François à propos des anciens baptisés : »Avouons nous, que la plupart du temps, le Seigneur frappe à notre porte et trouve une pancarte : »ne pas déranger ». Ces néophytes, ont accepté, quant à eux, de se laisser déranger par Lui et que par Lui. Quelle Grâce et quelle Joie, ils nous donnent. A nous de bien en mesurer la signification et la portée. (Hubert & Catherine, Adainville)
Je repense et je revis la Vigile Pascale. Ok, j’ai beaucoup râlé sur l’horaire et j’ai même failli ne pas venir. Et pourtant, je me suis levé sans problème, et je suis venu sans hésiter. Je craignais les commentaires de ma compagne, mais non, aucun. Lorsque je suis arrivé, le ciel était rempli d’étoiles. Tout bougeait. Je sentais qu’il se passait quelque chose, qu’il s’était déjà passé quelque chose, mais que j’étais déjà en retard. Et puis, il y a eu ce temps, suspendu, avant le feu Pascal qui a irradié la face de l’église (de l’Eglise), et ensuite le Cierge Pascal qui entrait dans l’Église, et le chant de l’Exultet. J’avais envie d’entrer dans cette église pour vivre ce moment. Ça vibrait déjà. J’ai savouré chaque parole, chaque texte, et surtout le Psaume qui lui répondait (j’ai pensé à la formation sur les Psaumes / liturgie des heures…). Isaïe bien sûr, et pourtant la parole d »Ezekiel me réveilla encore plus (« je mettrai en vous un cœur nouveau… »). Bon, il n’y avait pas assez de café, juste un prétexte pour bouger même si je ne me sentais pas fatigué, mais juste bien. Je revois les belles photos, et je n’ai pas vu qu’il y avait une petite piscine pour les baptisés. Je les regarde, ils sont heureux et je le suis encore plus. En donnant la Communion (Sang du Christ), j’avais la certitude de partager l’Espérance de Jésus ressuscité avec chacun (bon je m’emballe peut être un peu … ) A la fin de Vigile Pascale, j’ai réussi à boire un fond de café, mais je n’étais pas fatigué du tout, et tout avait passé trop vite. Vraiment, je me souviendrai de cette Vigile Pascale… Et puis j’ai couru pour rejoindre ma voiture pour partir à La Hauteville pour les Laudes. Lorsque je suis arrivé, il y avait des gens qui attendaient à la porte, quelques-uns que je ne connaissais pas, jamais vu. On a chanté et prié ensemble. Ils m’ont posé des questions et ensuite ils sont partis. Voilà. Je rends grâce à Dieu et à Jésus ressuscité. (Jean-Cyprien, La Hauteville)

Cette année la vigile était encore plus folle… Folie de cet horaire au milieu de la nuit, où les noctambules vont se coucher, les travailleurs du petit matin comptent les minutes qui leur restent à dormir et les travailleurs de la nuit ne savent plus si c’est samedi ou dimanche. Folie de toutes les lectures qui nous attendent avec la réponses des psaumes, retraçant notre histoire. Folie de ces intermèdes entre les psaumes pour aller encore plus à la rencontre de soi, des autres et du Christ. Folie partagée avec ces visages connus et ceux inconnus, ces visages ensommeillés qui progressivement deviennent ensoleillés. Folie de vivre pleinement, intensément, viscéralement le passage des ténèbres à la résurrection. Et toujours cette même émotion qui m’étreint quand le moment des baptêmes arrive. Tombé dans le bénitier à la naissance, je suis toujours emplie à la fois d’une gratitude et d’une joie profonde quand je vois les enfants et les adultes avancer vers le bain de renaissance. Émerveillé également de la puissance de Dieu, de son amour, de son respect de notre liberté de nous mettre en route à sa suite. Un vrai appel à l’humilité et le désir de sainteté comme boussole de ma vie. L’eucharistie qui suit à une saveur nouvelle : un partage fraternel, vrai, simple, sacré. Cette vigile place Pâques hors du temps, une parenthèse dans le flot continue de nos vies trépidantes, un avant-goût de l’éternité. Deo gratias ! (Etienne, Gambais)
